« Mur des cons » : Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature (SM), renvoyée en correctionnelle pour « injures publiques » après la révélation de l’existence d’un panneau de photos visant des personnalités publiques.
Un « Murs des Cons » prioritairement dédié à la Droite
L’histoire remonte au mois d’avril 2013 lorsqu’une vidéo tournée clandestinement par un journaliste de France 3 révélait l’existence d’un panneau accroché à l’intérieur des locaux du syndicat de la magistrature sur lequel avaient été collés, de 2005 à 2012, les portraits de dizaines de personnalités, plutôt de droite (entre autres Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, Nadine Morano, Luc Chatel, des éditorialistes, des intellectuels mais aussi des parents de victimes assassinées, ainsi le général Schmitt ou Jean-Pierre Escarfail).
A l’époque, l’affaire avait déclenché un tollé dans l’opinion. Considérée comme « éditrice » donc responsable de cette publication, Françoise Martres avait été mise en examen à la suite de la plainte d’une partie des personnalités « épinglées ». Cette procédure avait relancé un débat qui prend aujourd’hui une résonnance particulière, celui de l’indépendance des juges.
Une procédure qui aboutit à la Cour de Cassation
Arguant, selon Le Monde, du statut privé de ce « défouloir », Françoise Martres a plaidé pour la prescription des faits (trois mois en cas de délit de presse). D’abord suivi par le procureur de Paris, ce raisonnement n’a pas été repris par la juge d’instruction qui a ordonné le renvoi, comme ensuite la chambre de l’instruction qui est passée outre l’appel du parquet.
La présidente Martres, dont on imagine sans peine la bonne connaissance des arcanes judiciaires, a réussi à échapper au procès jusqu’à aujourd’hui en se pourvoyant jusqu’à la Cour de Cassation qui a rejeté son appel en novembre dernier.
Cinq années de procédure pour aboutir à un procès dont la date n’est pas connue
Compte tenu de ces délais, près de cinq ans se seront écoulés entre l’affaire et la future réunion d’un tribunal qui jugera de la plainte des victimes. Il est difficile de ne pas s’interroger sur les raisons d’une telle lenteur quand d’autres procédures, pourtant bien plus lourdes sinon incertaines dans la qualification des faits, connaissent une rapidité d’exécution inhabituelle.
Il est bon de citer en conclusion les mots de Françoise Martres concernant ce dossier et dont les citoyens pourront méditer toute la portée :
« n’en déplaise à ceux qui exploitent cette affaire et la mettent en scène pour tenter de museler un syndicat qui dérange, le syndicat de la magistrature poursuit ses combats pour l’indépendance de la justice et la défense des libertés ».
Messages
1. « Mur des cons » : Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, renvoyée en correctionnelle, 28 mars 2017, 07:32, par VINCENT Gérard
Il y aurait tout de même un mince espoir de justice contre cette indigne magistrate qui utilise la fonction théoriquement "neutre" de juge pour sa propagande gauchiste.
Que notre "justice" soit animée par des militants et manipulateurs gauchiste est justement un déni de "justice". Cette institution devrait obliger ses membres comme l’Armée au devoir de réserve et à la neutralité politique dans tout ce qui se rattache à leur fonction sous peine de forfaiture.
Une "justice" politique est un déni de démocratie.
Souhaitons une condamnation à la hauteur de l’imposture.
2. « Mur des cons » : Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, renvoyée en correctionnelle, 28 mars 2017, 09:07, par Delavion
SI la justice veut être jugée indépendante , les juges doivent avoir non pas une déontologie apolitique, mais une obligation stricte de n’afficher, ouvertement, ou par leurs actions, aucune tendance politique.
Chaque métier a ses particularités, celui de juge dès la formation, doit avoir cette obligation de réserve, sinon il reste beaucoup d’emplois, comme maçon, ou agriculteur..., ou l’on peut exprimer ses opinions politiques ....
3. « Mur des cons » : Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, renvoyée en correctionnelle, 28 mars 2017, 15:31, par Torcasso
Mais non il n’y a pas de partis pour la justice, tout comme il n’y a pas de justice à 2 vitesses.
Il serait vraiment temps de faire un peu de ménage de ce côté là aussi !!!
4. « Mur des cons » : Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, renvoyée en correctionnelle , 28 mars 2017, 16:02, par CZOPYK
Je me souviens d’un homme politique qui disait qu’il faut réformer en profondeur la magistrature politisée et à gauche à un point tel que certaines décisions vont simplement à l’encontre du bon sens. Il avait ajouté que cela commencerait par l’école de la magistrature ou les profs rouge/rose orientent leurs élèves.
Quand allons-nous nettoyer tout cela ?! allez..nous avons tous un énorme pouvoir en avril de cette année... ne laissons pas filer cette occasion.
5. « Mur des cons » : Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, renvoyée en correctionnelle, 28 mars 2017, 16:16, par deshoulieres
je m’étonne à ce sujet qui concerne toute la justice pourquoi Mme Houlette va commenter l’actualité dans un amphi de droit à Strasbourg 15j avant le 1er tour de la présidentielle.( article de Challenge il y a 15j environ)
N’est elle pas tenue à un devoir de réserve ?
6. Le mur des cons serait-il un miroir ?, 28 mars 2017, 17:41, par Bailly
« Le mur des cons serait-il un miroir ? »
7. « Mur des cons » : Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, renvoyée en correctionnelle, 30 mars 2017, 20:58, par bentata
Drôle de conception de " l’indépendance de la justice" . Cette Gooooche s’autorise tout , ne connaît aucune limite à sa prévarication morale et entend donner des leçons au monde entier
8. « Mur des cons » : Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, renvoyée en correctionnelle, 8 avril 2017, 06:21, par STEVE
Mur des cons ou la justice à la tête du client.....